ARCHIVES Textes de la Soupière

Publié le par lasoupiere.abribus.over-blog.com

 

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Un mot, une histoire
Anthologie de la littérature spontanée



Bonjour à tous.

abribus, lors de Fêtes du Livre ou de soirées, propose au public un petit jeu littéraire, ouvert aux enfants et aux adultes.
Le principe en est très simple : l’on pioche un mot au hasard dans une magnifique soupière.
Ensuite, l’on écrit un texte en quelques minutes sur une petite feuille. Le résultat est souvent déroutant, inattendu, talentueux, émouvant, drôle.

abribus a donc décidé d’éditer quatre années de littérature rapide.
Un sélection, ainsi qu’une correction orthographique, ont été nécessaire pour vous offrir le meilleur de ces très courts textes. Parfois même, une réécriture partielle a été nécessaire, notamment pour les textes écrits par les enfants.

La correction orthographique a été assurée avec enthousiasme par Gérard Di Cicco, et la réécriture par Gulzar Joby.

Nous avons également pris un malin plaisir à mêler les textes écrits par les enfants et les adultes… Parfois, si vous saviez qui a écrit quoi, vous seriez surpris !

Mais l’essentiel demeure. Ce livre est unique dans sa spontanéité et son étrange qualité littéraire.

Bonne lecture à vous !
abribus.




Pastèque

Je lui ai mis l'assiette devant lui, la pastèque coupée en quatre.
- Tu as déjà mangé des fraises, elles sont rouges.
- Oui.
- Tu manges des pommes, il y a des pépins.
- Oui.
- Tu aimes le melon, qui est orange.
- Bof.
- Mais si, tu regardes le rugby à la télé. La pastèque a la même forme que le ballon, donc tu vas aimer ce fruit !
- Non !

Anonyme

Extra-terrestre

Ça pour y croire, il y croyait.
Ils allaient venir, et très vite, et ils allaient tout casser parce que l'humanité était vraiment pourrie, avec ces massacres, cette corruption, ces menteurs. Ils allaient venir avec leurs tentacules, leurs lasers surpuissants, et ils feraient de lui, Raoul Poitou, le Roi du monde.

Richard
(Qui a oublié de mettre son mot dans l'histoire. Mais ce n'est pas grave !)

Sapin

Le chercheur exulta.
Il se mit à danser dans le laboratoire, ouvrit la fenêtre et hurla son bonheur. Plus de quinze années de recherches à n'en plus dormir, de couloirs à attendre la bonne personne pour une subventions. Mais enfin il touchait  au but. Il avait réussi son sapin génétique qui désormais pousserait avec les boules et les guirlandes.

Emilie

Violon

Francis était joueur de violon. Mais il n'avait pas de violon. Alors il vola un violon. Dans un magasin de violons. Mais il se fit prendre, et finit au violon. Là, il essaya d'apprendre aux autres le violon. Mais les autres n'aimaient pas le violon. Alors il devint fou et passa le reste de sa vie à pisser dans un violon qui n'existait pas.

Edmond

Pépin

Pépin le Bref était fils de Charlemagne et petit-fils de Charles Martel, marié à Berthe aux grands pieds.
Avant de se coucher, il priait le Seigneur pour que son frère, Jean n'a qu'un œil ne l'empoisonne jamais pour lui usurper son royaume. Puis il s'approchait de son lit, mais se sentait épié. Il soulevait son drap, regardait dans les armoires et sous le lit.
Pour finir par s'enfuir chez sa maman.

Anonyme

Viaduc

Histoire vécue.
"- Bon alors ? On est à combien de haut, là ?
- Si on prend un caillou d'une densité de… Et qu'on le lance, on applique la loi suivante : "vitesse + masse = hauteur", ou bien…
- T'es sûr ? Moi je crois plutôt que c'est "vitesse + temps + masse = hauteur"…
- Alors, je lance ?
- Essais… Alors ?
- environ cinq secondes. J'ai pas vu quand il est arrivé.
- Et le poids du caillou ?
- Le poids ou la masse ? Parce que ce n'est pas pareil…
- Euh… Bon, on dira qu'il faisait vingt grammes…."
La conversation continua longtemps. On ne trouva jamais la hauteur du viaduc…

Hommage au viaduc de Saint Polgues.
Anonyme

Kalachnikov

Kalachnikov tu prolonges leur bras. Tu frappes pour leurs poings, pour leurs mots. Symbole de feu, tu répands le sang, leur sang, notre sang rouge. Sortie de l'esprit de ce petit homme, tu es né pour tuer. La nature n'a pas pu contrer ton attaque, sauf peut-être par la maladie, ou du moins t'éviter du travail. Dans cet esprit malfaisant tu aurai dû rester, mais nous ne serions peut-être pas là… Alors finalement petite arme du petit homme, vit ta vie mais laisse nous vivre.

David

Patate

Je me suis avancé vers elle. Elle avait un beau sourire, mais quand même une béhème sortie du garage la veille. Dix mois de salaire, et elle me grille le stop, l'aile avant foutue.
Je me retenais, elle pleurait, par précaution. J'étais rouge de colère. Ses yeux mouillés, ses cheveux ondulés, je perdais mes moyens.
Je crois que j'ai été correct dans mes explications. J'ai dit "Ecoute, Patate…"

Roger

Vertige

 Je ne sus pas immédiatement que c'était le vertige. ce n'était qu'une conquête de plus, sur le sort. Ni plus belle, ni plus intelligente, elle était autre, elle était la compagne, infidèle et passionnante, une merveilleuse raison de vivre, autre que matérielle.

Hippolyte

Cacahouètes

A chaque soirée elle s'empiffrait de cacahouètes, encore et encore. Déjà petite, elle était grasse. Et restait grasse, avec une incapacité à trouver l'amour, le jeune homme nécessaire. Alors elle mangeait des cacahouètes. 
Perdue pour perdue, autant grossir.

Amandine

Croisière

Vacances organisées, soleil hypocrite, quelques vieux riches bronzent leurs kilomètres de peaux flasques sur un pont trop brillant pour être honnête.
On discute de rien, le vent, la pluie ou le temps qui n'était pas terrible.
Apologie d'une ivresse programmée, de souvenirs stéréotypés dans des photos insipides. Croisière, mot vulgaire d'une génération de personnes sans imagination, qui croient que la vie s'organise comme une journée banale de rendez-vous chez un dentiste.

Gosthigel

Languir

Elle se sentait languir, de plus en plus fort. Elle l'attendait depuis plus de trois jours dans cette chambre d'hôtel. Excédée et ayant tant besoin d'amour physique, elle descendit et remonta avec le marmiton pour quelques heures de plaisir.
Finalement son amour n'arriva que mardi. Tant pis pour lui.

Ghislaine

Ascenseur

L'ascenseur était là, tout droit. Il se tenait ainsi depuis environ une demi-heure.
Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire là, mais personne autour de moi ne semblait pouvoir me renseigner. Tous le regardaient fixement comme s'ils attendaient qu'il se passe quelque chose.
On attendait patiemment. Le temps s'écoulait ainsi. Les portes closes, volets métalliques au numéro d'étage éteint.
Soudain il s'agita. tout le monde soupira. Enfin !

Anonyme

Pédoncule

Jean Edouard arrachait le moindre pédoncule. Il n'aimait pas les pédoncules. D'ailleurs il n'aimait rien. Ni sa famille, ni ses amis qu'il perdait les uns après les autres, ni la société en général.
Jean Edouard finit donc sa vie tout seul, au bord d'une forêt sombre et humide.

Roland

Gâteau

Georges ! je t'ai dit que la Lune verte dégueulée hier soir par Ernest Antoine n'était en aucun cas destinée à être un met pour nos invités de ce soir. Et pourquoi diable as-tu mangé la chaise en bois que ta grand-mère avait tricoté pour ton père !
Voyons ! Est-ce des façons de se comporter ainsi en présence de convives aussi important que nos voisins !
Tu seras privé de dessert !

Pas de pot. C'était du gâteau !

Miloud

Casserole

J'ai toujours rêvé d'avoir une batterie de casseroles neuves. C'est vrai, c'est bien des casseroles, on fait plein de trucs dedans : de la ratatouille, de la rouille ou n'importe quelle tambouille.
Finalement, leur rôle aux casseroles, c'est de devenir folles, folles à en bouillir, folles à en frémir.

Amélie

Différence

Entre les deux armées, aucunes différences. Les soldats partageaient la même peur de mourir, la même incompréhension des ordres des supérieurs, la même haine des adversaires.
La seule différence notable fut au bout du compte vingt sept pour cent de perte pour l'une et trente et un pour cent pour l'autre.

Latifa

Séquoia géant

Une belle histoire animalière et réelle qui plus est, ce qui la rend d'autant plus intéressante.
Mes voisins ont un séquoia géant, et un chien pas vraiment géant, voir tout petit.
Quant à moi, j'ai un chien géant. Un jour, le chien géant à moi est venu me voir avec le cadavre de chien pas géant du tout. Stupeur. Mon chien l'aurait-il tué ?
Pour ne pas rompre mes bonnes relations avec mes voisins, je repose le chien das sa niche, au pied du séquoia géant.
Ma voisine vient me voir le lendemain, effarée.
"- Vous savez pas c'qui m'arrive ? (avec un fort accent stéphanois) Mon chien était mort, nous l'avions enterré, et il est revenu dans sa niche…
- Ce quoi ya ?"

T. et son séquoia

Porte avions

Mon porte avions était bien las. Je l'avais arrimé à bien des ports. Il avait baigné dans bien des eaux. Grâce à lui, j'avais pu explorer des continents. Mais ce jour là, mon cœur s'est posé sur la piste d'atterrissage et depuis, j'ai jeté l'ancre sous le lit de ma belle.

Xav.

Ressort

Trois portes côte à côte. Une bleue, une rouge, une jaune.
Un homme de forte taille ouvre la bleue pour la franchir. Difficilement, lourdement et grassement. Une fois franchit la porte, un nain maigrichon qui n'a aucune difficulté à entrer et sortir dit au gros :
- Tu sors, tu rentres et tu ressors ! Vois comme cela est facile !
Le gros se mit alors à pleurer.

M.E.D.

Portugal

Il était midi pile quand on a prit la voiture. Il faisait pas chaud parce que c'était pas l'été et il faisait pas beau sinon c'est banal.
Lui, il regardait le paysage. Soudain ! Un cheval en train de sauter à la corde l'interpelle.
- hé ! voulez pas m'emmener ! Mes pôtes sont pas bavards ! Je m'ennuie !
- Ha ! Euh… Montes ! on va au Portugal.
Le cheval passa le museau par la fenêtre et regarde le pendentif accroché au rétroviseur, betty Boop.
- Ma fiancée ! Trop cool ! Vous la connaissez ?
C'en était trop. J'appuyais à fond sur l'accélérateur. Pas question de faire le voyage avec un cheval bavard jusqu'à Lisbonne.

Anonyme

Céleste

Tout de suite je détestais Céleste. Tout en elle me repoussais, sa grande beauté, ses gestes fins, ses toilettes, sa grande culture et intelligence.
C'est pour ça que dès que j'ai eu l'occasion de la tuer, je l'ai fait. Pour que personne n'en profite à ma place, moi qui n'avais aucune chance de me la marier.

Kévin

Sous-marin

Je plonge, inondation propre, je visite les méandres de ma personnalité. Que faire ? Tout n'est pas forcément blanc, ni même gris clair. Je cache dans mes abysses mes mensonges, mes erreurs, et mes regrets.
Je retrouve ici-bas les souvenirs doux de journées ensoleillées d'une enfance passée trop vite. Je vague, tantôt à la surface, tantôt dans les profondeurs. Je retrouve dans mon véhicule amphibie les tourments que chaque poisson autour de moi ne veut pas admettre.

Gosthigel

Paresse

Mes pas sont lents, lourds. Je traîne les pieds. Ma volonté d'avancer se fait fine, amoindrie.
Paresseux, je veux volontairement ne plus changer, rester ici, m'allonger sur le goudron d'un trottoir aseptisé par tant de pas inconscients, et bloquer là mon évolution.
Dormir, reposer mes épaules lourdes, mon cœur bleu et mon esprit vagabond. Je somnole, m'endors.
Je paresse au vent d'envie…

Gosthigel

Métronome

Dominant la ville, un gigantesque métronome indiquait à tous le rythme à suivre. Ainsi plus de problèmes, plus d'interférences, plus de rébellions possibles.
Tout n'était plus que cadence.

Elisabeth

Strapontin

Plus de places nulle part dans ce maudit bus bondé de jeunes irrespectueux de la vieille personne que je suis. Satanée chaleur. Et mes varices qui me font souffrir un martyr incessant et pourtant tout le temps différentes dans leur manifestation lancinante. Tout part en peau de saucisson.
Malgré tout, je vais déplier ce méchant strapontin et je vais tenter d'accorder un léger moment de repos à mon corps décrépit au risque de me faire un tour de rein.
Et personne pour m'aider.

Anonyme

Rue

Le comité des commerçants de la Rue décida d'une grande opération commerciale pour Noël.
L'on hésita beaucoup sur la forme : des filles à poil, une fanfare, la Patrouille de France de 15h à 18 h ou encore du théâtre contemporain.
Finalement on se rabattit sur une troupe de Père Noël distribuant des babioles aux gamins.
Du classique, du béton armé, du sans risques, comme toujours.

Bertrand

Retraite

Quel bon moment que de penser à sa retraite.
Mais faut-il travailler toute une vie durant ?
Une retraite pour battre en retraite, face à ce monde gigantesque que l'on ne peut pas comprendre.
Pas le temps à la retraite, il faut vivre !

Ced.

Goulag

Longtemps il avait cru que le Goulag était un plat typiquement méridional. Puis il apprit que c'était une horreur typiquement local d'URSS, de Chine, et d'autres pays encore.
Terriblement gêné, il se résolut à déchirer sa carte du PCF, sans toutefois se mettre à voter à droite.
Désormais, il se contente de faire son jardin.

Chantal

Platane

C'était un matin. Il était 10h 02. On roulait tranquillement sur le bitume quant un platane se mit en travers de notre route. Nous nous dîmes "Oh un platane ! " Et puis krash.
Le platane nous avait absorbé.

Je me suis réveillé la gueule en sang, le platane droit devant moi. tel Dieu indifférent à moi.

Aurélie

Combat

Il marchait déjà depuis plusieurs heures. Arrivé, il contempla longuement ce vide angoissant qui s'étendait à ses pieds. Indubitable chanson d'émotions, une tirade de sentiments, de peur irraisonnée l'assaillit. Debout, seul avec lui-même, la brise le calmait juste assez pour qu'il reste là. La raison, était-elle assez puissant pour arrimer la logique à cette myriade d'idées insensées qui lui traversaient la tête ?
Elle prit le dessus. C'était juste l'eau, d'un beau bleu d'ailleurs. il y avait quoi ? tout juste quelques mètres ! Il s'élança, vola. Vola et tomba dans le doux liquide chaud, juste récompense d'un courage idiot; mais utile !

Romain

Arbre à pain

Il marcha avec sa famille des jours et des jours. Enfin, ils arrivèrent dans la région de leurs rêves, la Terre Promise, la Terre de l'arbre à pain. Ils en rêvaient déjà de se faire d'énormes sandwichs au bord des routes, de ne plus jamais avoir faim.
Mais il n'y avait pas d'arbres à pain. Au village, il n'y avait qu'une boulangerie où il fallait payer.

Sylvie

Charpente

Ossature, support de bois, d'os ou de métal, elle apprécie sans vergogne les marques du temps. Le poids pèse sur ses épaules. Les années passent, elles courbent le dos, qui lentement s'arrondit, pour témoigner de ses douleurs.
Pauvre structure, sans aucun pouvoir de décision, elle subit l'attraction terrestre, l'appel des oiseaux, quelques fois des fientes de ceux-ci.
Charpente, je porte pour vous ce qui vous est insupportable.

Gosthigel

Attention

Attention à la marche
Gare à vos moustaches
Attention aux Vikings
Garés sur les parkings
Attention aux gaulois
Qui font la loi

Antoine

Adulte

C'est quelqu'un de responsable.
Il crie toujours et il a toujours tort.
L'adulte est méchant et con, à part
ma mère et ma famille.

Anaïs

Fée

Salut, c'est Chico.
Tu veux aller danser pas cher.
Hé bien je peux rien y faire, alors va voir la fée.

Anaïs

Pieds

Garder les pied sur terre
Ou grimper à la hune
Pour guetter : "terrer, terre !"
Ou regarder la lune

Garder les pieds sur terre
Larguer tout dans sa tête
Y'en a marre des amarres
Rester le cul par terre
S'inviter à la fête

La tête dans les étoiles
Les pieds au coin du feu

Bourgeois hélas un peu !
Boire et manger et rire
Aimer ça va sans dire

Bernard

Mai 68

Mais soixante
Mes huit
Mes quatre bouts
Perdus
Aux coins des rus

Marie

Cave

En bas de l'escalier il y a la cave.
Dans la cave il y a les tonneaux pleins de vin

Nelly

Instructions

Suivez les instructions :
Mouchez-vous.
Crachez
Collez votre chewing-gum  sur le nez
Renversez une bouteille de lait sur votre tête
Tirez la langue en louchant
Ensuite contemplez votre reflet dans la glace

Anonyme

Drap 

Il abrite mes émois nocturnes les plus torrides
En lui, je vis mes rêves les plus fous.
Il est mon amant fidèle et connaît tous les méandres de mon corps.
Sans lui je serais dans l'inconfort…
Mon drap.

Anonyme

Tigre

Mon papa est fort, il a attraper le tigre et l'a mangé.

Manon

Curé

30 000 curés ont été parachuté dans le centre de la France, par voies aériennes.

Anonyme

Maisonnette

Il y a une maisonnette près de chez moi.
Elle est très vilaine et les gens dedans aussi.
Je suis contente quand ils partent en vacances.
Je vais chez eux et je repeints toute la maison, pour qu'elle soit plus belle.
Mais ça leur plaît pas…

Léa

Tigre

Attention
Un tigre se promène dans la Fête du Livre.
Il veut acheter un livre sur les loups.

Manon

Chat

Dans la cave il y a un chat dans une corbeille.
Il dort tout le temps.
Il est feignant.
Il est gros, avec plein de poils.
Mais c'est mon chat et je l'aime bien.

Eléa

Pipi

Le mot pipi ça tombe bien
Car je fais pipi au lit.
Chut, il ne faut pas le dire.

Charlème

Aujourd'hui

Aujourd'hui maman m'a acheté
Une paire de Pumas jaunes à
Auchan

Anonyme

Guerre

Faite la mourre
Pas la guerre
Un bébé c'est beaucoup plus beau
Plus léger qu'une
Bombe nucléaire
Merci.

Clémence

Moutarde

Quand tout le monde me saoule,
Quand le café est trop froid,
Quand les écureuils mangent
De la moutarde
Moi, j'éteins la lumière

Anonyme

Orange

Orange, j'écris ton nom.

Anonyme

Chapeau

Oh c'est pas que je le connaissais très bien
Cet homme là…. Mais bon, je venais de tomber sur lui, comme ça, par hasard dans la rue Franckin. Bien obligé de lui parler, question de politesse. Oh, c'est pas que je le connaissais très bien ce gars là, on a parlé du beau temps, et du prix des loyers exorbitants, allez savoir pourquoi… Oh ce n'est pas que je le connaissais pas très bien ce type là, et puis on s'est séparés, on a continué notre chemin, la seule image que je gardais de lui, ce n'étais pas son visage, ni me ses mains, non je ne le connais pas très bien, ce que savais de lui, c'est qu'il portait un chapeau…

Anonyme

Cadeaux

Le mois de janvier est très beau pour les cadeaux.

Mathias

A l'est

Le soleil se lève à l'est… et il se cache à l'ouest.
Il nous indique l'heure et nous amène la chaleur, donc le bonheur.

Yolaine

Anniversaire

Ce mardi 14 octobre 2003
C'était mon anniversaire.
Dommage, c'est déjà passé.

Julie

Malade

Il était une fois un enfant qui tombait souvent malade.
On ne savait pas pourquoi disait le docteur.
Un jour son grand frère dit :
" Quesque ça pue ici ! ".
Puis il découvrit qu'à force de ne jamais ouvrir la fenêtre, l'odeur des prospectus qui débordaient de la boîte aux lettres avait rendu son petit frère malade.
Fin

Anonyme

La gare se situe à l'ouest

La colonne de soldats s'arrêta. le colonel déplia la carte.
" La gare se situe à l'ouest ". Il replia la carte.
Et ordonna de marcher à l'est.
Ils n'allaient quand même pas prendre le train pour rentrer à la caserne. Vingt cinq kilomètres de plus forgeraient l'armée de demain.

Pedro

Publié dans TEXTES la Soupière

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